[article]
| Titre : |
Perversion narcissique et « confusion de langues » chez les personnages de Lewis Carroll |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Florent Poupart, Auteur |
| Article en page(s) : |
251-263 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Psychologie
|
| Résumé : |
Freud a décrit très tôt une distinction radicale entre deux régimes de fonctionnement psychique, le primaire et le secondaire. À partir de ce modèle, nous proposons de montrer comment Lewis Carroll, en faisant jouer dans ses romans l’articulation entre ces deux plans, met en scène plusieurs modalités du non-sens. En particulier, la forme du discours qui se déploie entre les personnages des aventures d’Alice révèle, en le tournant en dérision, un non-sens pervers, qui opère sur la psyché de l’interlocuteur en désavouant les différences entre les deux régimes de fonctionnement mental. Les récits carrolliens sont ainsi le théâtre d’une « confusion de langues » qui peut expliquer, pour partie, le trouble que suscite depuis un siècle et demi leur lecture. |
in Cliniques méditerrannéennes > 105 (Janvier 2022) . - 251-263
[article] Perversion narcissique et « confusion de langues » chez les personnages de Lewis Carroll [texte imprimé] / Florent Poupart, Auteur . - 251-263. Langues : Français ( fre) in Cliniques méditerrannéennes > 105 (Janvier 2022) . - 251-263
| Catégories : |
Psychologie
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| Résumé : |
Freud a décrit très tôt une distinction radicale entre deux régimes de fonctionnement psychique, le primaire et le secondaire. À partir de ce modèle, nous proposons de montrer comment Lewis Carroll, en faisant jouer dans ses romans l’articulation entre ces deux plans, met en scène plusieurs modalités du non-sens. En particulier, la forme du discours qui se déploie entre les personnages des aventures d’Alice révèle, en le tournant en dérision, un non-sens pervers, qui opère sur la psyché de l’interlocuteur en désavouant les différences entre les deux régimes de fonctionnement mental. Les récits carrolliens sont ainsi le théâtre d’une « confusion de langues » qui peut expliquer, pour partie, le trouble que suscite depuis un siècle et demi leur lecture. |
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